La plateforme technologique Cognition, comportements et usages (CCU)
est dédiée à l’étude du comportement cognitif humain dans diverses situations
à travers les réponses physiologiques et psychologiques de participants
confrontés à différentes situations.
Les chercheurs responsables de chaque plateau de la plateforme CCU
sont issus du laboratoire CLLE et de la Maison des Sciences de l’Homme et
de la Société de Toulouse. L’idée d’une plateforme polyvalente en cognition
a été initiée dès 2003 par Jean-Marie Cellier, directeur d’études émérite
de l’École Pratique des Hautes Etudes (EPHE).
Situés à la Maison de la Recherche de l’université Toulouse Jean-Jaurès
depuis janvier 2015, les 450 m2 qui abritent CCU ont été spécialement conçus
pour les activités de cette plateforme. Par exemple, deux salles où se déroulent
des expériences impliquant l’analyse de sons ont été conçues afin de minimiser
les bruits en provenance de l’extérieur de ces salles.
Le recrutement de sujets pour participer à des expériences
comportementales en sciences cognitives est un problème récurrent
pour les chercheurs et étudiants des laboratoires. Pour pallier cette
difficulté et offrir un large « panel » de volontaires, le Risc a
développé un service spécifique (http://expescience.risc.cnrs.fr).
Créée en 2009 avec quelques centaines d'inscrits, ce service a
rencontré un succès important auprès de la communauté :
actuellement, la base de volontaires du Risc compte plus de 10 000
personnes inscrites réparties partout en France. Le fonctionnement du
service repose sur la simple mise en relation des chercheurs et des
volontaires destinataires de courriels d'information sur les
expériences en cours, qui prennent directement contact avec les
expérimentateurs. Le service a été régionalisé en 2012. Nous
décrirons la mise en place et la gestion de ce dispositif lors de la
journée Inframed/Cogiter 2017.
L'augmentation régulière des demandes relatives à des
expériences à passer « en ligne » sur Internet a fortement
augmenté en 2012. Ce qui a conduit le Risc à élaborer un projet de
plateforme expérimentale sur Internet (voir ci-dessous « Projets »).
Les dispositifs nomades, mais aussi la technologie associée au Web,
disposent aujourd'hui de capacités suffisantes pour envisager leur
utilisation dans le cadre d'expérimentation en sciences cognitives.
Le Risc, en collaboration avec les membres du réseau Cogiter, a
entamé le développement d'un outil adapté aux besoins de l'expérimentation humaine.
Actuellement, l'unité a soutenu et assuré le suivi du
développement d'une « brique » spécifique destinée à la communauté des linguistes.
Il est prévu à plus long terme que ce service commun pour les
sciences cognitives permette aux chercheurs qui ne disposent pas
toujours des personnels et compétences pour développer ces outils,
d'avoir accès à une plate-forme commune pour le développement et
la passation de ce type d'expériences. Cet outil sera associé à
un soutien technique et logistique apporté par le Risc (stockage des
données, production de statistiques simples, aide à la création
d'expériences, etc.).
Le projet 65 Millions d'Observateurs porté par le MNHN met en place
des outils pour faciliter et étendre la participation des citoyens aux
projets de sciences participatives. Il préfigure la mise en place
d'une e-infrastructure améliorant accessibilité, reproductibilité et
transparence des processus de gestion et analyse de données via la
mise en place d'une usine à sites de participation, d'un système de
gestion de données et d'une plateforme web de consultation et analyse
de données.
Le logiciel de gestion d'échantillons Collec-Science est diffusé auprès
d'un nombre croissant de laboratoires de la recherche publique française.
Pour maîtriser cette diffusion, un certain nombre de précautions juridiques
ont été prises (dépôt à l'Agence de protection des programmes - APP -
du code de la première version, homologation au titre de la politique
de sécurité des systèmes d'information de l'État - PSSIE,
publication en licence AGPL du code dans la plate-forme Github,
politique de gestion des branches GIT).
La communication s'appuie sur une ébauche de gestion de communauté,
avec la mise en place d'un site web vitrine, d'une application de démonstration,
de listes de diffusion, etc.
Enfin, les échanges entre les différentes instances imposent de réfléchir
à un vocabulaire commun, voire à la définition ou à la réutilisation d'ontologies.
De même, gérer correctement la sécurité lors des processus d'échange automatiques
est un enjeu essentiel pour garantir l'intégrité, voire la confidentialité, des informations.
L'analyse de données dans le monde de la santé reste un sujet complexe.
Quand les chercheurs, en raison de leurs affectations, doivent travailler
avec des données anonymisées pour développer de nouveaux algorithmes,
cela limite la qualité de certains jeux de données. En effet,
pour certains jeux de données il est nécessaire d'extraire depuis
différentes sources de données et donc avec des protocoles différents.
Dans un contexte post anonymisation, le travail est risqué,
la relation entre les différents entrepôts de données est donc à faire
en milieu clinique. OpenEHR a pour objectif, entre autre, de répondre à ce besoin.
Nous présenterons comment nous prévoyons d'utiliser ce standard
dans le contexte du projet CONDOR qui a dans ses objectifs de créer
une tour de contrôle d'un plateau technique de chirurgie en s'appuyant
sur une infrastructure micro-services à base de conteneurs.
Vise à quantifier et suivre dans le temps la mobilité d’un individu selon deux composantes:
Equilibre statique et Equilibre dynamique (la marche)