Cette page recense les bilans des actions nationales DevLOG (hors ANF) et donne une trame des informations à donner.
En conclusion, le bilan côté satisfaction est extrêmement positif, sur tous les points, et ce pour des participants « novice » en développement logiciel comme « expert ». Le bilan scientifique est également très positif avec un réel transfert de compétences vers les participants et une mise en pratique rapide et généralisée de tous les participants qui me paraît particulièrement remarquable. Cette première action a permis de valider l’intérêt de l’action pour les communautés visées et la pertinence de son contenu, son format et des intervenants. Fort de cette réussite, il paraît évident pour le PNDB de proposer la mise en place de futures actions sur le même modèle. Si je propose de mettre en place une action ecoinfoFAIR2020 soutenue par le réseau devlog, il est à noter la possibilité de mettre en place plusieurs actions en 2020 afin de toucher un public le plus large possible. Notamment, une participante, chercheuse Ifremer propose de mettre en place une déclinaison thématique « mer » de l’action en 2020 et plusieurs collègues du même laboratoire du MNHN propose de mettre en place une déclinaison « labo » de l’action.
16 personnes ont répondu à l'enquête à l'issue de la journée, dont la moitié se réclamait du réseau DevLOG et l'autre du réseau Calcul. L'action été appréciée par les participants (11 satisfaits, 5 très satisfaits), avec une durée jugée suffisante à 53%. Le temps consacré aux exercices pratiques a cependant été jugé trop court dans 75% des réponses, notamment parce que la session était mise en fin de programme. Tous les participants estiment qu'ils y ont trouvé des connaissances nouvelles et que le stage à très bien répondu à leur attente.
L’action répondait à une demande émanant de la liste DevLog, qui rejoignait les demandes recensées en région par le réseau régional ProDev. Elle a suscité l’intérêt au niveau national. Nous avons eu des demandes provenant de diverses régions françaises. La forte demande ne nous a pas permis de former toutes les personnes qui se sont pré-inscrites.
Organismes des stagiaires : CNRS, CEA, Université, INRA, IRD, IRSTEA.
Provenance des stagiaires : Bordeaux, Grenoble, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Paris, Poitiers, Strasbourg.
L’accent a été mis sur la pratique, les TP ont représenté 2/3 de la formation. Les stagiaires ont eu à leur disposition des supports de cours, les diapositives, des corrigés des TP. Une VM a été fournie aux stagiaires, elle comportait tout ce qui était nécessaire pour réaliser les TP.
La Formation Permanente a fait remplir un questionnaire d’évaluation dans lequel il ressort que les objectifs ont été atteints. Les évaluations des deux sessions sont très positives. Les stagiaires étaient très satisfaits de la répartition théorie/pratique. La formation répondait à leurs attentes, car complète avec de nombreuses mises en application. Quelques stagiaires de la 1re session auraient aimé une demi-journée voire une journée supplémentaire de formation.
Les 23, 24 et 25 s'est tenue l'action ISS2016, Information Spatialisée et Sémantisée.
Cette action fait suite à IDS2014, Infrastructure de Données Spatialisée. IDS2014 (http://Devlog.cnrs.fr/IDS2014), avait pour objectif d'améliorer la valorisation des données géographiques des projets scientifiques par la mise en place et l'usage d'Infrastructures de Données Spatialisées respectant l'architecture SOA proposée par l'OGC. Les services web de cartes (WMS), d'objets géographiques (WFS) et de traitements en ligne (WPS) ont été étudiées ainsi que leurs utilisations pour la visualisation, le partage, le traitement et la valorisation des données spatiales avec une solution standardisée OGC.
L'objectif d’ ISS2016 était d'améliorer l'analyse des données spatialisées et thématiques des projets scientifiques, notamment dans le cadre d'études complexes impliquant des données multi-disciplinaires et hétérogènes. Pour ce faire, nous avons fait le point sur l'évolution de l'information spatialisée, sa sémantisation et son intégration dans le web des données. Nous avons abordé également l’évolution des Systèmes d'Information Géographique (SIG) et leur transformation en applications internet. Cette action a permis des échanges entre les communautés de la géomatique, du web sémantique, de la modélisation des connaissances et aussi avec des thématiques telles que l'Histoire, archéologie, les sciences sociales et bien sûr les sciences de l'environnement et du vivant. Les intervenants et l'auditoire provenaient des observatoires, de l'IGN, des EPSTs (CNRS, INRA, IRSTEA, IRD) et des universités et des grandes écoles. En conclusion, la formation et les échanges ont été très riches et prometteurs entre acteurs provenant d'horizons divers.
- Nom de l'action : Tests et validation logicielle
Pas de bilan écrit ni de fiche d'évaluation. Bons retours oraux en fin de journée et satisfaction générale.
L'objectif de cette action est d'évaluer et de promouvoir l'usage de notebooks Jupyter pour l'enseignement de la programmation, ainsi que de favoriser l'échange de pratiques et de supports de formation entre les intervenants de la communauté Devlog.
L'idée de base est d'organiser collectivement des formations en région, en distribuant et en partageant le plus possible le matériel pédagogique (notebooks). Cela a été réalisé essentiellement (trop) en ile-de-france, ou ont été organisées trois initiations à Python et une initiation à C++. Une dernière formation est envisagée dans la région de Bordeaux, mais qui ne se tiendra sans doute pas avant la fin de l'année. A propos de la coopération pédagogique, force est de constater que malgré les efforts indéniables des uns et des autres, le temps gagné et les bénéfices des échanges, cela se termine invariablement par chaque formateur qui recuisine les supports de formation à sa sauce, pour se l'approprier. Cela ne diminue en rien les bénéfices de la coopération, mais nous avons renoncé à l'idée d'un jeu de notebooks centraux et utilisés tels quels par tous. Par ailleurs, pour une pure présentation orale, on peut se demander si le notebook est le meilleur des formats de départ. Cela prête moins à question pour les travaux pratiques.
Concernant la mise en place d'une infrastructure permettant de jouer les notebooks à distance, plutôt que de déployer nous même un serveur de type JupyterHub, nous avons préféré profiter du service http://mybinder.org/, qui s'appuie sur les projets GitHub. L'approche s'est avérée opérationnelle et efficace, si ce n'est un temps de mise à jour de binder un peu trop long pour permettre une correction au vol des supports. Concrètement, nous avons créé une organisation ReseauDevlog au sein de GitHub, contenant elle-même un projet par session de formation. Il faudrait à présent vérifier l'évolution des possibilité de Binder vers d'autres plateformes, et réfléchir à la pertinence de déplacer ces projets sur un dépôt moins exposé. Il faudrait également recentraliser toutes les formations de ces dernières années (nous avons renoncé à l'idée de mettre d'accord tous les formateurs potentiels sur un jeu unique de notebooks…).
Concernant C++, les premières tentatives n'ont pas été très convaincantes. D'une part, l'implémentation fournie par la communauté est très orientée vers l'analyse de données de physique, et peu adaptée à la démonstration et l'enseignement des caractéristiques de base du langage. D'autre part, nous avons buté sur des obstacles liés à la nature compilée du langage, dont nous ne sommes pas certains qu'ils peuvent être surmontés.
Côté agenda, il reste à profiter le plus possible de la prochaine journée Jupyter que nous co-organisons, pour faire le point sur les dernières avancées de cet écosystème, et ce qui peut nous servir en matière de formation.
L'action s'est déroulée sur 3 jours sur le Campus de Gif Sur Yvette. Axée sur la programmation des cartes Arduino, elle a permis à deux univers de se rencontrer: le mode du développement logiciel et celui de l'électronique. Elle s'est articulée autour de deux outils pédagogiques complémentaires : le cours magistral et la mise en pratique sous forme de mini-projets. Cela a permis, en mélangeant des personnes de cultures différentes, de faciliter les échanges et les partages de pratique sur des cas concrets. Cela nous a permis de faire les constats suivants: