Porteurs: Pascal Dayre, Yves Auda
Ces dernières années, la géographie numérique a fortement évoluée. La direction européenne INSPIRE à pousser à l'interopérabilité et au partage des données spatialisées coûteuses à acquérir. Les Systèmes d'Information Géographique (SIG) se sont architecturés passant ainsi du statut de simple application mono-utilisateur et mono-poste en de véritables systèmes d'information distribués sur l'internet permettant la mise en œuvre du partage et de la valorisation des données entre les disciplines scientifiques et aussi à destination du monde socio-économique. Il est bien entendu que cette évolution est source de mutualisations et de collaborations nécessaires à la mise en place de projets de plus en plus complexes et rend possible par ailleurs, l'émergence de nouveaux objets de recherche. Ces aspects ont été couverts par l'ANF IDS2014 (http://devlog.cnrs.fr/ids2014) qui a montré qu'il y avait une communauté nationale inter-disciplinaire sur le sujet. 70 personnes de divers organismes (CNRS, INRA, IRSTEA, IRD, MERCATOR, …) ont étudié sur 3 jours la compréhension de cette évolution, les solutions existantes, la mise en œuvre des Infrastructures de Données Spatialisées (IDS) et leurs utilisations pour l'analyse et la valorisation et le traitement des données par la mise en place de solutions standardisées autour d'une architecture de services web de cartes (WMS), d'objets géographiques (WFS) et de traitements en ligne (WPS).
Les données spatialisées sont donc au cœur de nombreux domaines scientifiques et permettent souvent de les articuler. La première édition en a montré l'importance du sujet pour l'interdisciplinarité. Cette articulation entre les disciplines se heurte néanmoins à des verrous technologiques, méthodologiques et organisationnels: Les solutions existantes intègrent peu ou pas du tout les évolutions actuelles des technologies de l'information et de l'internet à savoir:
De plus, le besoin de compréhension de ces problématiques et solutions est grandissant car tout projet européen devra proposer un plan et une solution d'infrastructure pour ses données pour être accepter.
Par un questionnaire en fin de formation (évaluation à chaud) et un questionnaire différé de un ou deux ans (évaluation à froid)